lundi 16 septembre 2019



CAROLINE DAHYOT occupe les murs de la GALERIE 75 pour y chanter son immense amour de l’Amour. C’est un voyage, une quête, auquel nous sommes conviés et que Caroline nous illustre de photos, certains diront de selfies : Caroline à la Plage, Caroline à la ville et à la campagne, mais aussi chez elle ou dans le train. Caroline parcourt le monde et le cherche, défiant toutes les histoires, défiant tous les paysages. Ce voyage ressemble à une initiation dont chaque épreuve nous est contée, nous faisant témoin de sa sincérité, de son obstination. L’aider est impossible, hors être lui, l’objet de sa recherche, l’objet de son errance. Cette femme Don Quichotte qui vit face la mer. Cette mer rongeuse de falaise, à horizon changeant et chargé d’espoir remplit son esprit de départs et de souhaits d’arrivées, cette mer qui baigne son rivage et gonfle ses nuages se nomme la Manche.
A la GALERIE 75 jusqu’au 12 Octobre 2019 très beau texte De Pierre Gentès




CAROLINE DAHYOT, face à la mer, dans sa maison-livre qui raconte sa vie en de multiples tableaux faits de toile de ciment de façade et de plâtre de mur, écrit, sur le sol ou au creux oublié d’un plafond, la phrase venue la visiter et qu’elle traduit en scène, scène qu’elle occupe tout entière en y jouant le premier rôle et le décor aussi.
De cette petite phrase, de ce groupe de mots, se monte une histoire à l’aspect d’un Chagall, où le rouge palpite à la manière des cœurs, qui ponctuent le tableau dans lequel Caroline trône.
Ces histoires sont des histoires d’Amour et Caroline est Pénélope ou à sa manière Mathilde. L’autre, l’aimé et absent, voyage et est attendu.
L’immense mer, qui, lui faisant face, se confond au ciel, évoque les voiliers sur lesquels vogue l’inconnu. Sans doute est-ce lui, ce Robinson, qui lui murmure ces phrases et lui raconte ces paysages où il prétend habiter. CAROLINE DAHYOT est son île, mais lui seul sait où cette terre ancre la douceur de son sable, ce sable que, s’inventant en Eve, Caroline caresse comme les cheveux d’un amant qui, sous ses doigts, palpite et devient Lui. Texte Pierre Gentès




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